SAINT GERMAIN DE BELVES

SAINT GERMAIN DE BELVES

le mercredi 4 décembre 2024

Le panneau indicateur montre : « Saint Germain de B.« .
Ceci fait penser à Cecil B. (DeMille) »… mais attention, ici, pas de Yul Brynner, pas de Charlton Heston, pas de Cléopâtre, pas de roi des rois (bien que la photo 33 nous fait penser que le soleil a de l’humour… pour nous remercier de le contempler).
Bref ! Vous prenez une de nos meilleures côtes, vous mettez autour un beau village en pleine préparation de Noël, des arbres, de l’herbe toute simple pour Patrick, et voila… pas la peine de se faire du cinoche américain.
Comme d’habitude les conversations vont bon train dans la file indienne (John Ford) et justement je dis à Christian que je préfère les noms de rues qui veulent dire quelque-chose : rue du puits, rue des écoles, rue sourde comme à Gourdon (il n’y a pas de fenêtre et on pouvait parler tard dans la nuit sans être écouté).
De retour à St Germain de B. (photo 45) il y a justement la ruelle de l’église (ça c’est bien !) et à sa gauche c’est la ruelle Lastaillades ? Zut ! Serait-ce le nom de quelqu’un ? Peut-être pas car selon le grammairien occitaniste Louis Alibert (d’où l’expression de « graphie alibertine ») tahlar veut dire couper et latalhada (prononcer « latayade ») : chemin percé dans un bois (…) et franchement ça a une autre gueule que si c’était l’inventeur du fil à couper le beurre !
Et puis évidemment … bienvenue à elle !

3 réflexions sur « SAINT GERMAIN DE BELVES »

  1. Très belle photo du lavoir.

    C’est ici, du matin au soir,
    Que par la langue et le battoir
    On lessive toute la ville.

    On parle haut, on tape fort
    Le battoir bat , la langue mord !
    Pour être une laveuse habile,
    Il faut prouver devant témoins
    Que le battoir est très agile,
    Que la langue ne l’est pas moins.

    Achille Millien

  2. Jean-François, ta très belle photo du lavoir m’inspire ceci.
    Le lavoir
    Le doux manteau d’automne me recouvre de ses feuilles mortes.
    Il étouffe à jamais les rires, les commérages, le tap-tap des battoirs. Fini les mains rougies par mon eau glacée. Fini les cascades du linge essorè. Fini le reflet des jeunes filles qui se rafraichissent le corsage ouvert.
    Seul le murmure de la fontaine qui m’alimente encore, la venue d’une biche qui se désaltère et le bain de la salamandre viennent troubler mon sommeil.

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